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L’histoire des vins de Corse

La culture de la vigne et les vins de Corse font partie de l’histoire de l’île depuis des millénaires. Les Grecs anciens avaient installé un comptoir commercial nommé Alalia (Aléria) comme en témoignent les vestiges vinaires et poteries. Après avoir été touché par l’invasion de phylloxéra au 19e siècle alors que la viticulture était en plein essor, le vignoble est restructuré avec des cépages continentaux envahissants. Ce n’est qu’autour des années 50 et 60 que l’on prend conscience de l’importance des cépages autochtones et que les premiers cépages collectés sur l’île sont accueillis. En 1976, l’appellation Vin de Corse apparaît et le vignoble corse connaît une incroyable renaissance dès le début des années 80.


La singularité du vignoble corse

De par ses reliefs tourmentés, la Corse offre une multitude de pentes, coteaux, montagnes et vallées et présente une grande diversité de sols favorisant les expressions typées et originales du vin corse. Le climat méditerranéen règne en Corse : elle bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel et d’un climat plutôt chaud et sec en été qui reste relativement doux en hiver avec des précipitations sur le littoral, ce qui favorise la qualité des raisins. La diversité des reliefs et des microclimats en Corse a constitué de véritables terroirs viticoles et a façonné des vins aux multiples caractères.

Les vignobles couvrent tout le littoral de l’île de Beauté, soit environ 6 200 ha répartis sur 9 AOP (Appellation d’origine protégée) et 2 IGP (Indication géographique protégée) qui se complètent pour proposer un voyage organoleptique exceptionnel.

La Corse dispose d’un vrai trésor naturel avec plus d’une trentaine de cépages autochtones très diversifiés, introuvables sur le continent. Parmi ses cépages les plus reconnus et répandus : le Niellucciu, le Sciaccarellu, le Vermentinu, le Minustellu, l’Aleaticu, le Biancu Gentile ou encore le Muscat petits grains.

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